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La
Commission présentera le 8 novembre un rapport sans concessions sur
l’état des négociations d’adhésion avec la Turquie.
Des réformes au
ralenti, des entorses aux droits fondamentaux, et le problème chypriote
qui n’est toujours pas réglé : voilà en substance ce que contiendra le
volumineux rapport annuel que la Commission présentera le 8 novembre
concernant l’évaluation des progrès accomplis par la Turquie dans le
cadre des négociations d’adhésion ouvertes avec l’UE il y a un an. Fin
septembre, le Parlement européen avait déjà donné le ton en adoptant un
pré-rapport sans concessions à l’égard des autorités turques.
Outre la question des droits fondamentaux, c’est surtout celle de la
non-reconnaissance de la partie grecque de l’île de Chypre qui pose
évidemment problème. La Commission ne pourra que constater que la
Turquie n’a pas respecté ses engagements puisqu’elle a maintenu le
blocus commercial contre les avions et bateaux chypriotes grecs. Mais
pas question pour la Commission de trancher : ce sont les chefs d’État
et de gouvernement qui devront le faire lors du sommet qui les réunira
en décembre. En jeu : l’arrêt des négociations avec Ankara - hypothèse
peu vraisemblable - ou la poursuite de ces pourparlers, mais sous
strictes conditions.
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